La Cavac se raconte en 212 pages
Deux anciens présidents de la Cavac, Roger Albert et Daniel Rabiller, ont coécrit un ouvrage sur son histoire, depuis sa création en 1965. Ils font part de leur fierté pour cette coopérative qui a su garder son identité.
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« On a fait le constat que la Cavac est l’une des rares coopératives qui a su évoluer en gardant son identité, son attache à un territoire. Elle n’a d’ailleurs pas changé de nom. Elle a toujours su rebondir », fait part Daniel Rabiller. Cet agriculteur, né en 1950, a été président de la Cavac de 1986 à 2000, et est l’auteur, avec Roger Albert, de l’ouvrage « Positive agriculture – Si la coopérative Cavac m’était contée », paru début octobre. Roger Albert, né en 1935, a lui été président de 1971 à 1985, et a déjà écrit plusieurs ouvrages, dont « Mémoire d’un pays du bocage vendéen ».
Succès et échecs de la coopérative
Le livre sur la Cavac raconte l’histoire de la coopérative, avec des anecdotes vécues par les deux auteurs et des témoignages. « On raconte les orientations stratégiques, et les grands évènements marquants, comme la reprise de l’activité semences en 1980, l’échec de l’achat d’un abattoir de lapins dans les Deux-Sèvres, la fin des quotas laitiers, ou encore la grève de trois semaines des salariés en 1970, la plus importante qu’ait connue la Cavac », explique Daniel Rabiller. Il met aussi en avant la stabilité des dirigeants : entre 1971 et 2021, la coopérative a connu seulement trois présidents et directeurs généraux.
« Positive agriculture – Si la coopérative Cavac m’était contée », aux éditions La Geste (212 pages – 35 €). Il est disponible dans certaines librairies localement, et à la vente en ligne, notamment sur le site de la Fnac.
Marion CoisnePour accéder à l'ensembles nos offres :